“Let’s get married” “Wait, what?” ♠ Feat. Katrina

Officiellement, Scott ne savait pas grand chose de la jeune femme qu’il s’apprêtait à voir. Malgré leurs échanges par mail, il n’avait pas appris beaucoup d’elle. Évidemment, il avait fait ses recherches en amont, et s’il avait été capable de découvrir la vérité - toute la vérité - sur Sam, trouver des informations sur Katrina avait été a piece of cake. Il serait probablement capable d’écrire toute sa biographie si le cœur lui en disait.
Il se doutait donc plus ou moins, que si Erin avait parlé de lui à la rousse c’était par rapport à l’expiration de son visa d’étudiante. La question restait donc de savoir ce qu’elle voulait exactement comme faux papiers. Au vue des capacités de Scott il était bien capable de lui créer une toute nouvelle vie si elle pouvait y mettre le prix, il supposait néanmoins que tout ce qu’elle voulait c’était le renouvellement du visa étudiant, voire peut-être un visa travail... Il en saurait plus dans quelques minutes.
Il lui avait donné rendez-vous à son appartement - sa garçonnière donc - près de la plage dans le quartier Northeast pour parler plus concrètement de ce qu’elle attendait exactement de lui. Il aurait pu contacter Erin, elle aurait probablement pu lui en dire plus. Il ne l’avait pourtant pas fait. Ce côté un peu mystérieux l’amusait et il avait donc hâte de rencontrer la jeune femme en personne.

Puisque c’était une amie d’Erin, il avait opté pour son look habituel, décontracté et casual mais néanmoins un peu apprêté. Habituellement, lorsqu’il rencontrait des clients dont il ignorait leurs réels intentions, il s’affublait du look de l’ado’ geek pour qu’on le sous-estime. Bien souvent les gens ne devinaient pas que derrière cette apparente désinvolture se cachait un hacker hors pair, tant et si bien qu’il avait été recruté par la NSA.
Évidemment, il arrivait que certaines personnes le reconnaissent comme le fils de la secrétaire à La Défense, se demandant donc s’il y avait un piège quelque part - ce qui était parfois le cas d’ailleurs, mais cela restait l’exception, il n’aimait pas vraiment mélanger ses deux vies. Le contrat avec Erin étant à part, elle était une des rares personnes, hors de son cercle très proche, à faire partie de ses deux vies, même si elle jouait le rôle de Nora dans la vie publique du jeune homme. D’une certaine manière, elle en savait plus sur lui que son meilleur ami...

Plus ou moins à l’heure convenue, on frappe à la porte de son appartement. Comme à son habitude il vérifie sur ses écrans l’identité de la personne avant d’aller ouvrir. Fort heureusement c’est bien la rousse qui se présente devant son pallier. « Bonjour Katrina, entre je t’en prie. » la salue-t-elle en ouvrant la porte et s’écartant pour la laisser passer avant de refermer derrière elle. Il l’aide à se débarrasser de sa veste qu’il accroche à un porte-manteau avant de la guider dans le salon. « Tu veux quelque chose ? Eau, café, soda, jus de fruit, whisky ? » propose-t-il en allant se servir un café depuis sa cuisine américaine ouverte sur le salon, attendant la réponse de la jeune femme.

EXORDIUM.

Le jeune hacker ne peut pas s’empêcher de sourire légèrement en voyant la jeune femme happée par la vue donnant sur la plage. Ce n’est pas pour rien qu’il a acheté cet appartement, outre la proximité avec la plage qui lui permet d’aller surfer aussi souvent que ça le chante, c’est aussi pour en mettre plein la vue aux éventuelles conquêtes qu’il ramène chez lui, bien qu’il ait plutôt l’habitude d’aller chez lesdites conquêtes. Il est plus facile de mettre un terme à une nuit en s’éclipsant de chez elle avec un « Je t’appelle » plutôt qu’en mettant la fille dehors... Cela dit, lors de ses recherches, il avait noté que Katrina était escort de luxe, il aurait pensé qu’elle serait habituée à ce genre de logement huppé, mais il faut croire qu’il y a des vues qui ne cessent jamais de vous époustoufler. La nature et ses merveilles, un plaisir des yeux dont on ne peut pas être blasé.

En bon hôte il lui propose quelque chose à boire, tâchant de lui laisser un maximum de choix, allant même jusqu’à suggérer des alcools au cas où, bien qu’il se doutait qu’elle déclinerait cette proposition. Il lève les yeux au ciel en entendant la rousse le vouvoyer, eux qui n’ont pas tant d’écart d’âge que ça, surtout si on prend en compte l’immaturité dont il sait très souvent faire preuve. Pourtant il ne la reprend pas tout de suite, se contentant de sortir le soda qu’elle a demandé avant de lui apporter avec un verre. Il ne peut pas s’empêcher de remarquer la nervosité de la jeune femme qui s’accroche toujours à son sac à main, comme pour se donner une certaine contenance. « Merci. » répond-il simplement au compliment qu’il devine être une tentative de faire un peu la conversation alors qu’il lui fait signe de s’installer sur le canapé du salon, prenant, quant à lui, un des fauteuils.

Il esquisse un sourire amusée à sa remarque suivante. « Que des mensonges sans doute. » plaisante-t-il pour tenter de l’aider à se détendre. « Par contre il va falloir arrêter le vouvoiement, j’ai l’impression d’avoir quarante ans. » persifle-t-il alors que son sourire éclaire toujours son visage, montrant qu’il n’est pas spécialement agacé par cette marque de respect, il l’estime simplement inutile. « Et, si tu le veux bien, on va arrêter les ronds de jambe aussi. Ça sera plus simple. » propose-t-il alors que ses lèvres esquissent, cette fois, un sourire bienveillant. « J’ai fait mes petites recherches sur toi. » commence-t-il, avant de se dire que, au vue de la situation, cette remarque peut être synonyme de danger pour la jeune femme. « Ne t’inquiètes pas, je ne suis pas un psychopathe, et je ne veux pas te dénoncer ou quoique ce soit du genre, c’est plus ou moins mon boulot d’enquêter sur les gens. » précise-t-il un peu précipitamment, comme s’il voulait s’assurer de ne pas apeurer la jeune escort. « Je suppose donc que si Erin t’a donné mon nom, c’est par rapport à l’expiration de ton visa étudiante... J’ai bon ? » suggère-t-il doucement avant de boire une gorgée de son café, en attendant la réponse de la rousse.

EXORDIUM.

Scott est, par nature, quelqu’un de prudent, depuis qu’il est enfant en réalité. En grandissant, il a très vite compris que la clef dans la vie était de toujours avoir trois voir cinq coup d’avance sur les autres. La meilleure monnaie dans ce monde : les informations. Il fait toujours des recherches sur ses clients avant d’accepter le moindre rendez-vous, Katrina n’a donc pas fait exception à la règle bien que ce soit Erin qui l’ait envoyée vers lui. En la voyant se figer lorsqu’il lui avoue s’être renseigné sur elle, il s’empresse de la rassurer sur ses intentions et le fait que ce n’est que la procédure standard pour lui. Il ne peut pas se permettre de tomber sur quelqu’un qui puisse l’exposer, il y aurait trop à perdre, pas tellement pour lui, ça il s’en moque, mais pour son entourage surtout. Raison pour laquelle il prend toujours autant de précautions.

Il hoche la tête lorsque la rousse lui confirme ce qu’il avait supposé en faisant ses recherches sur elle. Il l’écoute attentivement, acquiesçant d’une moue légèrement ironique lorsqu’elle souligne que la vie est chère, surtout pour une étudiante étrangère dont le visa ne lui permet pas de travailler légalement. Elle lui explique que c’est donc de cette manière qu’elle a rencontré Erin. Il soupire doucement alors qu’elle lui avoue que, venir ici, était le rêve de sa vie. « Le rêve américain... une utopie qui a coûté cher à beaucoup de gens... » souffle-t-il tristement en secouant la tête. il arque un sourcil aussi étonné que sarcastique alors qu’elle admet que les choses deviennent dangereuses. Plus dangereux que d’être escort ? Même s’il comprend ce qu’elle veut dire, il ne peut s’empêcher de se demander si elle connaît vraiment la situation d’Erin.

À nouveau il hoche la tête alors qu’elle lui répète la raison pour laquelle la brune lui a parlé de lui. « Elle a eu raison. » confirme-t-il d’un sourire bienveillant. « Quelques soient les papiers que tu veux, je peux te les obtenir aisément. » ajoute-t-il sans se douter un seul instant qu’ils ne pensent pas vraiment à la même manière d’obtenir lesdits papiers. « En fonction de ce que tu veux, il faut qu’on parle aussi du paiement. » reprend-il ensuite avant de boire une nouvelle gorgée de son café. « Tu te doutes que mon aide n’est pas gratuite... » avance-t-il en tournant son regard vers la jeune femme, comme s’il cherchait à lui demander silencieusement si elle était vraiment prête à payer le prix, et, implicitement, si elle avait les moyens. S’il lui arrivait de faire quelques bonnes actions pro-bono, il ne comptait pas faire de traitement de faveurs pour la seule raison que c’était Erin qui avait envoyé la rousse. « Qu’est-ce que tu as à offrir pour mon aide ? » finit-il par lui demander de vive voix. « J’accepte toutes sortes de paiement. » précise-t-il en hochant les épaules comme si ça n’était a pas très importants. « Tant que c’est équivalent à l’aide que je fournis. » ajoute-t-il avec un léger sourire en coin.

EXORDIUM.

Comme le pseudo sous lequel il peu être connu, Scott est le genre d’homme à souffrir de ce qu’on peut qualifier du syndrome du sauveur. Oh bien sûr, il est loin d’être le genre preux chevalier sur son étalon blanc chevauchant de villages en villages pour sauver la veuve et l’orphelin, ses intentions sont généralement moins louables. Sans compter qu’il le fait rarement par bonté d’âme, néanmoins il a tout de même tendance à se laisser attendrir par les grands yeux tristes, d’autant plus si ce sont ceux de jolis brins de filles...
Il sent déjà son cœur se serrer en voyant le trouble de la rousse alors qu’ils en viennent à parler du paiement. Il se morigène intérieurement, il ne pensait pas à ce genre de monnaie d’échange lorsqu’il a mentionné la possibilité de régler la note autrement qu’avec des pièces sonnantes et trébuchantes. Bien sûr qu’avec une vie comme la sienne, une vie qu’elle semble plutôt vouloir quitter, elle ne veut plus vendre son corps.

Le jeune hacker hésite à interrompre la jeune femme alors que sa nervosité se fait de plus en plus sentir à chaque mot qu’elle prononce, pourtant il ne sait pas quoi dire. Il ne doit pas faire de nouvelle gaffe, il est impératif qu’il fasse attention aux choix de ses mots. « Je ne pensais pas à... » commence-t-il, souhaitant surtout la rassurer quant à ses intentions, il n’a aucunement dans l’idée de profiter de la position de faiblesse de la jeune femme. Les mots de la rousse l’empêchent d’aller plus loin. « Si on se marie pour les papiers ». Hein ? Quoi ? Wait a minute...
Il se passe quelques secondes de vide intersidéral dans le cerveau du hacker, comme un bug immense forçant un reboot complet du système. Paradoxalement c’est l’escorte qui lui permet de revenir à lui en affirmant qu’elle était prête à tout. « Attends, attends. Comment ça si on se marie ? » finit-il par demander incapable de réfléchir à quoique ce soit. Lui, se marier. Non. Jamais. Not gonna happened. NEVER EVER. Ni dans cette vie, ni dans la prochaine. Même pour donner le change, pour « faire bien » pour l’image de sa mère, jamais. Il y a des limites à la connerie. « Qu’est-ce qu’Erin t’a dit exactement à mon sujet ? » s’enquit-il en arquant un sourcil interrogateur. Il doutait fortement que la jeune femme ait pu émettre la moindre suggestion qu’il soit du genre mariage. « On va mettre les choses au clair de suite, je ne suis pas du genre mariage. Jamais. » clarifie-t-il, estimant que c’est un point essentiel dans cette conversation, d’autant qu’il est toujours un peu perturbé par cette simple idée.

Le jeune homme finit d’ailleurs par se lever pour retourner vers la cuisine et corser quelque peu son café avec un peu de whisky, clairement cette fois il a besoin d’alcool, de la crème et du sucre pour transformer son café en véritable cocktail. « Je peux t’aider pour tes papiers. » précise-t-il néanmoins depuis la cuisine avant de boire une gorgée de son Irish coffee. « Mais pas par un mariage. » réaffirme-t-il à nouveau. Bien que, tout considérer, il pourrait probablement lui trouver un mari pour un mariage blanc. On trouve vraiment de tout et du grand n’importe quoi sur le darknet... De son point de vue ce serait échanger une prison pour une autre, lui fournir des papiers serait lui rendre sa liberté.
Scott revient vers le salon, posant sa tasse sur la petite table pour venir s’accroupir devant Katrina. « Crois-moi, un mariage blanc avec moi t’apporterait bien plus d’ennuis que de bénéfices. » soupire-t-il doucement en secouant la tête avec un sourire un peu désabusé. Il se demande un instant si Erin n’aurait pas justement envoyé Katrina pour prendre sa place en un sens... Est-ce qu’elle aussi pense que leur arrangement lui cause plus d’ennuis que ça ne l’aide ? Voulait-elle voir si la rousse et le hacker allaient bien s’entendre avant de lui suggérer de changer de « petite amie de façade » ? Finalement, peut-être qu’il aurait dû envoyer un message à Erin pour en savoir plus...

S’il s’était arrêté sur cette histoire de mariage, il y avait autre chose qui le tracassait, et qu’il préférait clarifier avant tout. « Quant au paiement, tu n’as pas à t’inquiéter, je ne pensais pas à ça, ce n’est pas mon genre. » précise-t-il avec un léger sourire en coin, lui qui n’a pas vraiment pour habitude de faire appelle aux travailleuses du sexe, en tout cas pas pour ça, son arrangement avec Erin est justement de l’embaucher pour lui permettre de souffler et de passer des soirées sans avoir à coucher avec qui que ce soit. Sans compter, qu’on ne va pas se mentir, Scott n’a pas besoin de payer pour trouver une femme à ramener chez lui, bien au contraire.

EXORDIUM.

S’il y avait bien une chose que Scott n’aurait jamais envisagé de ce rendez-vous, c’était une proposition de mariage blanc. Il n’envisageait déjà pas le mariage « pour de vrai » alors ça... Peut-être que si son adolescence avait été différente... S’il n’avait pas eu le cœur brisé à l’époque... Peut-être serait-il déjà marié à son amour de lycée... Il ne serait certainement pas perdu à chercher de l’affection et de la tendresse tout en refusant l’engagement toutes ces années. Bref. Concentration sur le présent, et la jeune femme face à lui qui est venu lui demandé de l’aide, sans vraiment savoir comment visiblement.
Avant toute chose, remettre les choses en ordre. Et cela commence par comprendre ce que, dans les mots d’Erin, aurait pu lui faire penser à ça, tout en lui expliquant que le mariage est off-limit. Scott hoche la tête à la réponse de la jeune femme. Pour quelqu’un qui ne s’y connaît pas trop, le mariage blanc est sans doute la solution la plus simple d’obtenir des papiers en règle. « Mon rayon d’expertise est bien plus large que d’être simplement un homme célibataire. » plaisante-t-il, esquissant un petit sourire ironique, histoire de détendre l’atmosphère. Évidemment en terme de mariage il n’était sans doute pas le pire des candidats, il est loin d’être bête, possède une petite fortune en bien divers, une mère influente et ne la forcerait jamais à rien. Mais elle resterait coincée avec lui sans pouvoir être avec quelqu’un qu’elle aimerait réellement, elle troquerait une prison pour une autre. Une prison avec des barreaux dorés, reste une prison.

Après avoir corsé son café, Scott tente de lui faire comprendre qu’un mariage avec lui ne lui apporterait rien de bien. Il esquisse une moue contrite à la réponse de Katrina, il se doute que si elle vient le voir c’est qu’elle est déjà dans le pétrin, alors un peu plus, un peu moins... Il répond à son sourire un peu timide avec un sourire plus avenant. « Ne t’en fais pas, on trouvera une solution. » essaye-t-il de la rassurer d’un ton serein et déterminé. Il était hors de question qu’elle reparte dépitée de chez lui. De toute façon la solution n’était pas bien compliquée à trouver, surtout pour lui, le problème allait surtout résider dans le paiement du travail qu’il allait devoir fournir.
Il choisit de la rassurer tout de suite, s’il y a plus que l’argent pour pouvoir payer son travail, il ne pensait pas à un paiement en nature, elle en souffrait déjà bien assez. Il peut d’ailleurs constater de ses yeux le soulagement de Katrina alors que tout son corps se détend et que ses prunelles s’emplissent de larmes.

Scott vient se passer une main dans les cheveux en soupirant alors que la jeune femme le questionne sur les moyens de paiement, précisant d’elle-même, par soucis d’honnêteté sans doute, qu’elle ne possède pas grand chose. « Là tout de suite, je ne sais pas, il faut déjà qu’on évalue le prix de ce dont tu as besoin exactement. » souligne-t-il en haussant les épaules. En fonction de sa demande, de la difficulté à obtenir les papiers ou certificats, le montant ne sera pas le même. Il laisse échapper un éclat de rire alors que Katrina finit par lui demander si elle aussi peu avoir du whisky. « Oui, bien sûr. » répond-il en lui prenant la tasse pour lui corser également sa boisson.

La boisson prête, il vient se réinstaller face à elle dans le fauteuil. Une pensée vient lui traverser l’esprit alors qu’il prend une nouvelle gorgée de son Irish coffee. Et si Erin avait envoyé Katrina pour savoir s’ils pouvaient bien s’entendre ? Il y a quelques mois, ils avaient commencé à émettre l’idée que leur petit manège de fake couple ne pourrait pas durer encore longtemps sans devoir passer à l’étape suivante du mariage, ce qui ne serait jamais possible. La flamboyante ukrainienne était-elle la remplaçante qu’Erin avait en tête ? Scott secoue légèrement la tête pour se sortir cette idée du cerveau. « Pour l’instant, ne te préoccupe pas du paiement. On va d’abord réfléchir à ce que tu veux, ensuite on avisera. » annonce-t-il avec un léger sourire, comme pour la rassurer encore sur le fait qu’il ne lui veut pas de mal, et qu’ils trouveront une solution adaptée. « Est-ce que tu veux juste un renouvellement de ton visa étudiant ? Une bourse plus importante ? Un visa travail pour pouvoir prendre un vrai job étudiant à côté ? Ou carrément le statut de résidant américain ? » lui demande-t-il, bien qu’il ne fasse pas une liste exhaustive, il pourrait lui créer une toute nouvelle identité, un compte en banque fourni, des stocks options qui lui permette de vivre seulement de ses rentes, etc. « En fonction de ce dont tu as besoin, on pourra réfléchir ensuite aux moyens de payer mes services. D’accord ? » ajoute-t-il sans se départir de son sourire bienveillant.

S’il se garde de parler de paiement pour l’instant, c’est parce qu’il se doute que, quoiqu’il arrive, elle n’aura sans doute pas les moyens de lui payer d’avance. Ils devront certainement établir un moyen de payer après. Peut-être par virements si elle trouve un nouveau travail avec son job étudiant, ou par un investissement sur son avenir, quand elle aura trouvé un véritable travail, voire carrément monté sa boite, ou... peut-être... si elle reprend le rôle d’Erin en tant que « fausse petite amie »... Elle passerait environ deux ans de sa vie à jouer un rôle à ses côtés... Il aurait vraiment dû envoyer un message à Erin, ne serait-ce que pour savoir si elle lui avait effectivement envoyée à jeune femme comme potentielle nouvelle candidate pour être sa nouvelle « fausse petite amie ».

EXORDIUM.