Sam Park ~ Lost in Translation

Dans son travail, Sam est efficace, sérieux et imperturbable. L’armée est une véritable vocation. Il fait preuve de sang-froid, d’un esprit stratégique  précieux et d’une capacité à prendre des décisions rapides surtout dans des situations délicates. Il a un petit côté cynique et sarcastique qui plaît à certains et agace beaucoup les autres. Cela ne se voit pas toujours puisqu’il reste très solitaire et difficile à cerner, mais il a en réalité un cœur en guimauve et fait toujours passer les autres avant lui-même. Ses proches se comptent sur les doigts d’une seule main. Il a tendance à repousser inconsciemment tous ceux qui pourraient devenir importants pour lui : il ne peut pas prendre le risque de perdre encore un proche. En dehors de l’environnement militaire, en revanche, il est très mal à l’aise en société et panique rapidement dès que la situation lui échappe. Il n’a jamais eu de relation amoureuse d’aucune sorte, ce qui le rend particulièrement maladroit et awkward dans ce genre de circonstances.


Il est à la recherche de sa sœur
Dès l’enfance, il a été séparé de sa petite sœur. Il aurait fait n’importe quoi pour elle. Depuis plusieurs années maintenant, il retrouve puis perd sa trace sans cesse, sans jamais réussir à l’approcher. C’est presque comme si... Elle ne voulait pas qu’il la retrouve.

Il maîtrise l’art de l’origami
C’est une habitude qu’il a prise depuis tout petit. Pour amuser sa sœur à l’orphelinat, il créait pour elle toute une troupe d’animaux hétéroclites et multicolores, délicatement pliés. Depuis qu’elle a disparu, il a gardé cette habitude presque inconsciente. Chaque jour ou presque, il confectionne un animal en papier qu’il abandonne sur la table du restaurant où il se trouve, ou bien sur le bord d’un trottoir, sur le rebord de fenêtre d’une maison... À qui veut bien le recueillir.

Il tient un carnet de bord
Une sorte de journal intime, en somme... Il y décompte les jours qu’il a passés loin de sa jeune sœur et y note les évènements importants qui lui sont arrivés et qu’il faudra lui raconter lorsqu’il la reverra, afin qu’elle n’en perde pas une miette. C’est une façon, bien détournée, de continuer à lui parler.

Il maîtrise le taekwondo
Sport de combat presque obligatoire dans l’armée sud-coréenne, le taekwondo est pour lui une sorte d’échappatoire. Il y apprécie la nécessité d’une force aussi mentale que physique, et la précision redoutable que certaines techniques exigent. Pendant longtemps, ce sport de combat a été une manière d’évacuer la frustration qui le dominait, pour réussir à prendre le dessus sur elle, et rester maître de lui-même. C’est désormais un atout très précieux surtout lorsqu’il est en mission sur le terrain.

Il parle un anglais approximatif
S’il a pris quelques cours obligatoires à l’armée, surtout lorsqu’il a été question de rejoindre les forces de l’ONU, la majorité de sa connaissance de l’anglais lui vient de ses différentes missions durant lesquelles il a côtoyé des coéquipiers des quatre coins du monde. De fait, la langue qu’ils se parlent entre eux est souvent une sorte de charabia anglophone accompagné de gestes qui leur permettent de se comprendre. L’anglais de Sam est donc très approximatif, mais cela ne l’empêche jamais de communiquer, même s’il vous fera parfois répéter plus lentement ce que vous venez de lui demander.

C’est un pro des noms de codes débiles
Lorsqu’il était capitaine des forces spéciales des « ombres », il avait insisté pour que chacun de ses membres choisissent un nom de code, une sorte de pseudonyme par lequel s’appeler les uns les autres lorsqu’ils étaient en mission. Probablement une influence des trois ou quatre exemplaires de Comics américains qu’il lisait et relisait à l’orphelinat autrefois, jusqu’à les connaître par coeur. Il n’était donc pas rare d’entendre lors des missions une phrase sans queue ni tête, du type : « Harry Potter va déposer Végéta sur le terrain pendant que Hello Kitty négocie avec les preneurs d’otage et que Salamèche infiltre les lieux ».


Sam n’a pas eu une vie facile. Après avoir perdu ses parents alors que sa famille tentait de traverser la frontière pour émigrer en Corée du Sud, il est également séparé de sa jeune sœur quelques années plus tard : la petite fille est adoptée par un couple de riches propriétaires qui ne veulent pas de lui. Depuis, il ne l’a toujours pas revue mais il passe son temps à la chercher désespérément pour tenir la promesse qu’il lui a faite d’être toujours ensemble. Il était il y a quelques années Capitaine d’une troupe d’élite des forces spéciales sud-coréenne. Mais à la suite d’un séisme en Thaïlande, il a perdu la plupart de ses hommes. Depuis 2016, il les honore en protégeant les civils dans des zones en crise en tant que membre des casques bleus.