Dans n’importe quelle situation, il semble que les
Pirates soient tout à fait capables de leur offrir une parenthèse humoristique, un souffle d’air bienvenu au milieu d’une tension et d’une concentration palpable. Un peu embarrassé, Sam n’a pas véritablement tout suivi à l’échange rapide qui a succédé à sa tentative (réussie) pour permettre à Mercy de conserver son calme. Le jeune coréen esquisse une petite moue en reculant d’un pas, vaguement gêné d’avoir attiré autant l’attention sur ce qui ne concernait qu’eux. Il ne peut cependant pas s’empêcher de sourire avec amusement, en voyant Mercy grommeler de mauvaise grâce, puis menacer ses camarades les plus téméraires de les réduire en miettes. Si l’urgence n’avait pas été de s’occuper d’une situation dont la gravité croît à chaque minute qui passe, peut-être se serait-il permis d’entrer dans leur jeu et d’assurer très sérieusement, face à leur expression médusée, qu’il maîtrise effectivement la magie vaudoue et que c’est bien la seule explication plausible à l’emprise qu’il vient d’avoir sur la jeune militaire.
Mais l’heure n’est plus à la plaisanterie, et avant de s’éclipser rejoindre Scott devant les écrans, il s’est permis une question pertinente supplémentaire, dont il écoute la réponse avec une attention minutieuse. Il n’est pas vraiment surpris d’entendre à quel point les terroristes sont armés. A en croire leur nombre, il ne fait aucun doute qu’ils sont particulièrement organisés. Il grimace cependant à la mention des grenades et du C4. Des explosifs. Un nouveau paramètre à prendre en considération. Ils peuvent tout à fait avoir piégé une partie du centre commercial de cette manière. Ils en ont eu largement l’occasion. Sans compter qu’il s’agit d’un moyen de pression supplémentaire envers les otages. Il espère sincèrement que mettre les terroristes hors d’état de nuire suffira, et qu’ils n’ont pas transformé Lynnhaven Mall en champ de mines. Sam se mord la lèvre d’un air pensif, range soigneusement cette information dans un coin de son cerveau, puis court rejoindre Scott, qui le salue d’un petit sourire reconnaissant en le voyant entrer.
Tout en analysant minutieusement les allées et venues des uns et des autres, le jeune coréen prête une oreille attentive à ce que lui explique son ami, dont il perçoit sans peine l’inquiétude dans la voix. Son regard aigu suit le doigt que Scott pointe en direction d’un des écrans montrant les otages regroupés au premier étage. Il hoche doucement la tête, tandis que le jeune hacker diminue le zoom sans qu’il ait besoin de le lui demander, afin de lui permettre d’observer plus attentivement l’environnement dans lequel ils se trouvent. De nouveau, il esquisse un petit mouvement du menton. Bien sûr, il sait que dans ce genre de situation, il n’est pas question de privilégier qui que ce soit, au risque de mettre en danger l’intégrité de la mission en question. Ils n’ont pas à choisir qui sauver en priorité. Ils ne sont que des soldats. Ils ne peuvent que suivre les ordres, et les protéger tous, indifféremment. Pourtant, il comprend la panique qui teinte les mots de Scott, et il est résolu à protéger du mieux qu’il peut ceux qu’il vient de lui montrer, et dont il prend soin de mémoriser les visages et la position.
« Ok. » souffle-t-il, le plus brièvement du monde. Concentré comme il l’est, il semble encore plus avare de mots que d’ordinaire, comme si chaque syllabe prononcée en trop était une seconde précieuse perdue à ne pas agir. Ces deux lettres, cependant, portent un tout autre sens qu’une simple approbation.
Trust me, semble-t-il ajouter en silence, tandis qu’autour d’eux, il entend les officiels prendre finalement la mauvaise décision.
Les poings crispés sur le fauteuil de Scott, il assiste avec lui à l’entrée des policiers dans le bâtiment via les écrans, et la partie stratégique de son cerveau repère aussitôt l’opportunité qu’une telle erreur des forces de l’ordre leur offre malgré tout. Une brèche dans la surveillance du parking souterrain. Ils n’ont pas de temps à perdre. Alors qu’il annonce à son ami qu’il part rejoindre le reste de l’équipe, en lui demandant de rester avec eux par radio, il se fige en entendant le jeune homme le supplier de sauver ses proches, et se retourne une dernière fois. Le jeune coréen lui adresse un sourire calme et déterminé, accompagné d’un nouveau hochement de tête.
« Promis. », répond-il d’une voix parfaitement maîtrisée. Un mot, un seul. Cela suffit. Il lance au hacker un regard appuyé, comme pour souligner la promesse qu’il vient de faire, puis se rue à l’extérieur, jusqu’aux
Pirates, pour leur faire part de ses observations.
Là, il finit par se rappeler, enfin, qu’il n’est pas censé prendre ce genre d’initiatives, et encore moins une décision d’une telle importance. Ses yeux, cependant, naviguent entre les Commanders des différentes teams avec attention, suivant l’échange de regards et les mouvements des uns et des autres, tandis que l’un d’eux part en référer à leurs supérieurs hiérarchiques. Le temps presse, pourtant, et tandis que Sam installe sa radio et la règle sur le canal que lui indique le Commander des
Pirates, réajustant dans le même temps son casque qu’il avait retiré pour observer les écrans, il prête une oreille attentive à la répartition qui s’ensuit. De temps à autre, il hoche discrètement la tête en guise d’assentiment, mémorisant méthodiquement les étapes que le Commander développe, son visage impassible se concentrant déjà sur les tâches successives qui l’attendent et les potentielles difficultés qu’ils vont sans aucun doute rencontrer.
Il ne peut empêcher un vague sourire en constatant que les
Pirates (et par conséquent lui-même) se sont vus attribuer le premier étage, autrement dit l’endroit où sont retenus les amis que Scott lui a demandés de protéger. S’il ne fait pas de distinction entre les civils qu’il doit mettre en sécurité, il est soulagé de constater qu’il va tout de même pouvoir tenir la promesse qu’il lui a faite. Il jette un coup d’œil en direction de Mercy. Il ne sait toujours pas où se trouve, ni à quoi ressemble le fameux Jaden piégé à l’intérieur, et pour qui elle s’inquiète énormément, mais il espère sincèrement que le jeune homme reste sain et sauf. L’assaut des forces de l’ordre met en jeu les vies des otages, ils en sont tous conscients. Le temps leur est compté, et pourtant, ils ne peuvent pas se permettre de se précipiter. Le moindre faux pas ne ferait qu’engendrer des pertes supplémentaires.
Tandis que les autres corps de l’armée s’organisent autour d’eux, calquant leurs actions sur la stratégie adoptée par les différentes équipes des forces spéciales, Sam termine d’ajuster son équipement et emboîte le pas aux
Pirates, se mêlant à eux avec, cette fois-ci, un naturel déconcertant. Quelques minutes plus tard, il se place, selon les ordres, proche d’une des entrées du parking souterrain et écoute, attentif, l’échange qui s’ensuit entre le Commander et Scott, qui leur donne très précisément les informations dont ils ont besoin. Il se mord la lèvre, se retenant tout juste de répondre au hacker un
« Roger that. » réservé au leader. Alors qu’ils se mettent tous en position près de la porte nord, communiquant à l’aide de gestes simples mais efficaces que Sam comprend naturellement et utilise en retour, une explosion retentit au-dessus d’eux. Le militaire ne peut s’empêcher de lâcher un juron dans sa langue natale, tandis que le Commander s’informe auprès de Scott de ce que cela signifie.
Le jeune coréen n’a pas vraiment besoin d’entendre la réponse du hacker pour savoir ce qu’il vient de se passer. Les terroristes ont tout simplement mis leur menace à exécution. Il se mord fortement l’intérieur de la joue. Des otages viennent de mourir. C’est tout ce qu’il retient. C’est tout ce qui importe. Il ne peut empêcher une vague de culpabilité de le submerger. Ils n’ont pas été suffisamment rapides. Cela ne dure cependant qu’une fraction de seconde, avant qu’il ne retrouve aussitôt son sang-froid. Rien n’est terminé. Au contraire. Ceux qui sont encore en vie à l’intérieur comptent sur eux. Il fronce les sourcils alors que la voix de Scott se teinte d’angoisse à son oreille, et qu’il se met à hurler. Le militaire retient sa respiration, et pose machinalement son index sur sa radio, murmurant doucement :
« Scott ? ». Il n’a pas besoin d’en dire davantage pour que le jeune homme leur explique brièvement ce à quoi il vient d’assister. Une nouvelle série de jurons lui échappe, et sa gorge se noue alors que Scott précise que parmi les blessés se trouve deux des personnes qui lui sont proches. Il sait que cette remarque lui est particulièrement destinée, bien que tous partagent le canal en question, alors il hoche la tête par réflexe. Cela signifie aussi que le temps presse davantage, à présent. Les blessés doivent être secourus d’autant plus vite qu’ils n’ont aucune idée de la gravité de leur état.
Dans le même mouvement que Scott, comme s’il avait voulu l’aider à retrouver son calme, il inspire profondément, mimant la respiration du jeune homme dans son oreillette.
« Scott, articule-t-il posément,
on s’en occupe. Ok ? Promis. » L’ombre d’un sourire soulagé flotte sur ses lèvres alors qu’il entend le hacker se reprendre de lui même, et les rassurer succinctement. Sam expire tout doucement, presque serein, et referme les doigts sur son arme, bien qu’il n’ait pas l’intention de s’en servir, le but de l’incursion étant avant tout la discrétion. Il prend position près de la porte. Tous ses sens en alerte, il attend à la fois le feu vert de Scott et les ordres du Commander, qui ne tardent pas à venir. Dans le même mouvement que le reste des
Pirates, il pénètre dans le parking souterrain à pas feutrés, utilisant les voitures et les piliers massif pour masquer sa présence. Il n’est pas celui qui neutralise le terroriste esseulé, le jeune coréen étant justement resté en retrait avec quelques autres soldats, pour couvrir ceux qui se chargent de mettre le mercenaire hors d’état de nuire dans le plus grand silence.
Rapidement, les SEALs se retrouvent aux monte-charges et installent avec une efficacité redoutable et silencieuse le matériel dont ils ont besoin pour se hisser dans les conduits sans attirer l’attention, et atteindre les étages au plus vite. Les mouvements de Sam sont précis et presque inconscients. Aucun geste n’est vain ni inutile. Chaque seconde est précieuse. L’adrénaline coule dans ses veines, accentuant ses perceptions sensorielles. Le jeune homme est pleinement concentré sur l’environnement qui l’entoure : les mouvements des autres soldats autour de lui, le bruit ou l’absence de bruit, la voix de Scott à son oreille, sa propre respiration régulière, la corde entre ses doigts et les irrégularités du mur sous ses pieds alors qu’il se hisse avec les autres, petit à petit, jusqu’au premier étage. De temps à autre, la voix de Scott interrompt leur progression pour les avertir des allées et venues de terroristes, et tous s’immobilisent dans un parfait silence.
Au bout de quelques minutes seulement, ils émergent finalement au premier étage, laissant l’autre équipe continuer leur ascension jusqu’à l’étage supérieur. Ils vont devoir attendre que chacun soit en place, avant de tenter la moindre contre-attaque. Sam se hisse le plus silencieusement possible sur le sol en marbre du centre commercial, restant un instant à genoux, plaqué contre le mur le plus proche. Il ferme les yeux, essayant de visualiser à nouveau le plan du centre qu’il a eu un instant sous les yeux, ainsi que les images qu’il a pu observer sur les écrans. Cent mètres, pas beaucoup plus, avant d’atteindre leur cible. Il entend l’écho de voix furieuses, au loin, qui résonnent au beau milieu du hall principal, ainsi que les sanglots étouffés d’une foule tétanisée. Il sait où ils se trouvent. Deux minutes, pas plus, et ils seront en position. Encore deux couloirs sur leur gauche. Puis une dizaine de mètres à parcourir sur la droite, et ils atteindront l’allée principale.
On arrive, songe-t-il brièvement, comme s’il avait voulu insuffler par la pensée un peu de courage aux civils qu’il entend au loin.
« Scott ? souffle-t-il le plus discrètement possible tandis que les SEALs autour de lui s’organisent également dans le plus grand silence, prêts à entamer leur traversée des couloirs pour prendre les terroristes par surprise.
Update ? ». Une brève seconde s’écoule avant qu’il n’entende la voix du hacker lui répliquer tout simplement :
« All clear. »Sam échange un regard avec les soldats les plus proches, dont Mercy, à qui il adresse un léger signe de tête entendu, comme s’il voulait lui demander de faire attention, tout en lui soufflant en même temps qu’il a pleinement confiance en elle, et qu’il n’a aucun doute sur sa capacité et désintégrer ceux qui se dressent sur sa route. Puis il leur fait discrètement comprendre, à l’aide d’un bref signe de la main, qu’il est prêt à avancer et qu’il faudrait qu’on le couvre.
Le jeune coréen n’attend pas spécialement l’accord de quiconque pour se déplacer jusqu’à l’angle du couloir suivant, version ninja, conscients que les autres ne sont pas loin derrière, et se sont déployés également dans les couloirs adjacents et parallèles, pour surprendre les terroristes de tous les côtés. Alors qu’il se camoufle du mieux qu’il peut, masquant sa silhouette dans l’ombre d’un panneau publicitaire, la voix de Scott retentit, comme un avertissement à l’intérieur de son crâne.
« Sam, sur ta gauche. Deux mètres à peine. Il va passer devant t... » Le militaire ne le laisse pas finir sa phrase. D’un geste vif, il cueille le mercenaire au passage et le plonge dans l’inconscience d’une prise rapide au niveau de la nuque. L’homme n’a pas eu le temps de crier ni même d’ouvrir la bouche, et Sam retient machinalement la chute du corps inconscient pour éviter que le bruit sourd ne le trahisse. Il reprend ensuite sa progression, accompagné par trois autres soldats, le reste de la Team 6 s’étant dispersé par petits groupes stratégiques aux travers des allées. La même scène se répète à plusieurs reprises, avec tout autant d’efficacité et de discrétion, les
Pirates et Sam éliminant progressivement les terroristes qui continuent à effectuer des rondes çà et là, sans se faire repérer.
Au bout de quelques minutes d’une lente mais discrète progression, Sam et ceux qui l’accompagnent s’agenouillent dans l’angle d’une boutique donnant directement accès à l’allée principale où sont regroupés les otages. Ils sont à peine à cinq mètres de là, et en se penchant, le jeune coréen est persuadé qu’il pourrait apercevoir sans peine Nora, qu’il doit mettre à l’abri au plus vite, de même que le couple de blonds que lui a désignés Scott. Par prudence, cependant, il ne le fait pas. C’est au jeune hacker d’être leurs yeux. Les doigts refermés sur son arme, il inspire profondément, sachant pertinemment que la partie la plus compliquée n’est pas encore jouée. Il s’agit maintenant de faire en sorte que personne d’autre ne soit blessé. Ce qui suppose d’agir simultanément avec le reste des équipes postées aux différents étages. Alors il attend patiemment le signal, et murmure :
« Scott ? ». Il n’a pas besoin de formuler une question. Il sait que le jeune homme comprendra ce qu’il attend de lui.
« L’équipe du rez-de-chaussée et celle du deuxième étage sont tout juste en position. » explique la voix du hacker, vite remplacée par celle du Commander, qui demande succinctement aux
Pirates d’annoncer à leur tour leur statut. Les uns après les autres, les soldats répondent être tous en position, se contentant de répéter chacun leur nom de code, qui suffit à confirmer à leur leader qu’ils sont fin prêts à en découdre. Sam les imite par réflexe, et esquisse un sourire inconscient. La symbiose qui unit les membres des
Pirates lui rappelle l’harmonie et la fluidité avec laquelle les
Ombres agissaient autrefois. Ils n’ont pas besoin de communiquer plus que nécessaire. Ils sont tout simplement rompus à l’exercice, et savent très exactement ce qu’ils doivent faire.
Stratégiquement placés de part et d’autre des couloirs adjacents, ils n’ont besoin que de quelques doigts levés discrètement pour se mettre d’accord sur leurs cibles respectives, dont Scott leur précise les positions approximatives. Dans un silence total seulement brisé par les voix fortes des terroristes et les sanglots de leurs victimes un peu plus loin, le jeune coréen attend sagement le feu vert, se mordant la lèvre pour s’empêcher de le lancer lui-même, ce qu’il est à deux doigts de faire sans vraiment s’en rendre compte. Fort heureusement, la voix du Commander le prend de vitesse, et son corps est brusquement traversé par une vague d’adrénaline familière, qui lui électrise les sens tandis qu’il se relève dans un même élan que les trois soldats qui l’accompagnent, surgissant de l’endroit où ils se tenaient jusque là camouflés, en même temps que le reste des
Pirates, fondant sur les terroristes comme des piranhas se ruant sur un pauvre petit poisson rouge.
Le poisson rouge en question, bien que lourdement armé, est très vite submergé par l’attaque surprise des forces spéciales, à laquelle il ne s’attendait définitivement pas. La panique brise très vite l’organisation pourtant réglée des terroristes, tandis que les SEALs font feu sur leurs cibles avec une précision redoutable. Sam, rigoureusement méthodique, commence par mettre hors d’état de nuire l’ennemi le plus proche de Nora et du couple d’amis de Scott, en tirant successivement dans son genou puis dans le bras qui tient son arme. L’homme hurle de douleur en tombant à demi au sol. Le jeune coréen se précipite jusqu’à lui, désarmant au passage, d’une prise machinale, un deuxième terroriste déjà blessé par quelqu’un d’autre, et qui titubait dans sa direction. Il l’assomme proprement, puis se glisse, un genou au sol, jusqu’à sa première cible, qui commence à se redresser difficilement en grognant. Sam le frappe d’un coup net, à l’endroit précis où il l’a blessé au bras, le forçant à lâcher son arme qu’il tentait de relever. Il passe une étreinte de fer autour de la gorge du mercenaire et se sert momentanément de son corps comme d’un bouclier, tirant sur un troisième homme sur sa droite, qu’il juge trop près encore des otages tétanisés. Il assomme finalement son bouclier improvisé d’un coup de crosse sur l’arrière du crâne, et jette un coup d’œil à ceux qui se trouvent derrière lui.
Il s’est placé volontairement devant la fameuse Nora, qu’il protège de son corps, et non loin du couple de blonds également. Sam semble les passer rapidement au scanner d’un regard pragmatique, analysant la blessure au bras de la jeune femme, et celle au genou du blond. Leurs vies ne sont pas en danger, conclut-il, tout en reportant son attention sur les terroristes, que les
Pirates maîtrisent peu à peu.
« Reste derrière moi. » lance-t-il à Nora d’un ton qui n’admet pas la moindre protestation, bien qu’elle ne risque pas de bouger dans son état.
« C’est bientôt fini. » ajoute-t-il de manière un peu plus rassurante, en jetant un coup d’œil au couple, dont les visages ne lui sont pas inconnus. S’il maintient sa position près d’eux, il n’en reste pas moins attentif aux mouvements autour de lui, et tire sur un quatrième homme sur sa gauche, qui s’apprêtait à prendre l’un des
Pirates à revers. Nope.
Not on my watch.
- Actions:
- Sam s’amuse de la réaction des Pirates face à la façon qu’il a eue de calmer Mercy.
- Alors qu’il observe les écrans de surveillance, il tente de rassurer Scott, qui lui montre ses amis. Il lui promet de les protéger.
- Il s’intègre aux Pirates et suit le mouvement, participant à leur incursion dans le parking souterrain.
- Il tente de rassurer Scott à distance, en l’entendant paniquer à l’idée que ses amis soient blessés.
- Avec les SEALs, il passe par les monte-charges pour atteindre le premier étage, puis circule dans les couloirs le plus discrètement possible, éliminant méthodiquement les terroristes qui effectuent des rondes, aidé par Scott.
- Sur ordre du Commander et sur les indications de Scott, une fois toutes les équipes en place à tous les étages, il lance l’assaut sur les terroristes du premier étage.
- Il met hors d’état de nuire le terroriste qui a tiré sur Nora et Jaden, et se place devant Nora pour la protéger, en lui demandant de rester derrière lui.
- Il tire sur deux terroristes supplémentaires sans bouger de sa position défensive, protégeant à la fois les otages et couvrant les Pirates.